Mon approche s’inscrit dans une orientation Lacanienne, en ouvrant cependant le champ de ma pratique, de ma recherche, de mes lectures, aux concepts développés par d’autres penseurs de la psychanalyse - Sigmund Freud, bien sûr, mais aussi Melanie Klein, Wilfred Bion, Donald Winnicott, Piera Aulagnier, André Green, et tant d’autres.
 

Ma réflexion psychanalytique s'enrichit également des interrogations du mouvement antipsychiatrique sur l'impact que les institutions, qu'elles soient familiales ou sociales, peuvent avoir sur les troubles psychiques.

Les concepts théorisés par des philosophes tels que Gilles Deleuze, Félix Guattari ou Michel Foucault, apportent également un éclairage qui élargit la pratique psychanalytique.

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Proposer un espace-temps de parole au sein duquel l'analysant.e est invité.e à associer librement, qu'il/elle rapporte des situations vécues, des rêves, des émotions, des affects, ou tout autre élément qui se présente. 

L'accueil de cette parole est emprunt de respect et dépourvu de tout jugement. Une attention est portée aux multiples sens du langage, aux jeux de sonorités et aux résonances entre les mots, qui laissent émerger la dimension de l'inconscient. Écouter en silence ou énoncer une intervention verbale dépendent de l'état émotionnel de l'analysant.e à tel ou tel moment de la consultation.

 

Ma pratique s'articule autour de ces tendances : humanité, respect, non-directivité car ce qui importe, c'est d'être en résonance avec le chemin qui s'ouvrira pour l'analysant.e au fil de la cure.

Ce qui est privilégié, c'est une mise en mouvement, de la part de l'analysant.e comme de la part de l'analyste. C'est cette mise en mouvement qui pourra graduellement induire une mutation psychique.

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